Biographie

Christopher Varady-Szabo est né en Australie et a immigré au Canada en 1979.
Depuis l'obtention de sa licence à l'Université du Québec à Montréal (U.Q.A.M.) en 1990, il a exposé au niveau national et international, principalement dans le cadre de symposiums et de résidences. Il a reçu des bourses du Conseil des Arts du Canada et du Conseil des Arts et des Lettres du Québec et réalisé des œuvres d’art public dans le cadre la politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics.

En 2013, il a obtenu une maîtrise en beaux-arts de l'Université d'Ottawa.

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Déclaration de l'artiste

La nature, l'écologie, la biodiversité et les systèmes terrestres durables sont des sujets que j'aborde en effectuant des recherches sur l'architecture primaire et traditionnelle à l'aide de matériaux naturels. J'adhère à une esthétique de la nature qui intègre l'expérience et le subjectif, et qui fait de la vie sa plus haute forme d'expression. Je cherche à explorer notre relation à « l'autre » en réactivant « l'espace primaire », une façon d'envisager l'existence en simplifiant les besoins.

Jusqu'à présent ma pratique artistique a généré des projets principalement réalisés in situ.
De façon générale, je me sers de matériaux naturels, comme la terre, les branches, la paille, etc. que je trouve localement.
Les éléments dynamiques; l’air, l’eau, le feu et les éléments vivants; animaux et végétaux, ont pris aussi leur place dans mes installations. Je travaille majoritairement dans le cadre de résidences d’artiste et de symposiums, précédés par des recherches en atelier au niveau du dessin. Mes sculptures s’inspirent des structures architecturales primitives et pour les concevoir, j’emprunte et adapte des méthodes de construction traditionnelles authentiques.
Axé sur une exploration de concepts d’habitat, de systèmes d’architecture et de symboles archétypiques, je crée des installations éphémères qui visent à révéler la relation entre l’être et l’environnement et à réactiver « l’espace primitif », une façon d’aborder la vie basée sur une approche instinctive.
Mes projets se développent à l’échelle humaine et sont réalisés principalement à la main, le processus a beaucoup d’importance pour moi. Dans mes réalisations récentes, s’est ajouté une dimension d’interaction avec le public où les gens sont invités à participer à la construction ou à interagir avec la pièce une fois complétée. Je propose des espaces qui invitent l’expérimentation des sensations singulières.

 

Je suis à la recherche de nombreuses analogies entre le territoire et l’architecture, entre les citoyens et leurs habitats, entre l’espace et le sentiment. Je mets en chantier ces éléments pour attester l’influence que peut avoir différents environnements culturels et physiques sur les façons de concevoir notre relation avec le monde qui nous entoure.